Armistice du 11 novembre

Le 11 novembre 1918, l’armistice de la première Guerre Mondiale est signé mettant fin aux combats ayant déchiré le monde depuis 4 ans. L”arrêt des combats est conclu entre les Alliés et l’Allemagne provoquant la fin des combats qui ont tué plus de 9 millions de morts et fait plus de 6 millions de mutilés.

En ce jour du 11 novembre 1918 voila ce qu’ajouta Clemenceau, alors président du Conseil à l’Assemblée Nationale après la lecture de l’armistice :

« Je cherche vainement ce qu’en pareil moment, après cette lecture devant la Chambre des représentants de la France, je pourrais ajouter.
Je vous dirai seulement que dans un document allemand dont par conséquent, je n’ai pas à donner lecture à cette tribune, et qui contient une protestation contre les rigueurs de l’armistice, les plénipotentiaires de l’Allemagne reconnaissent que la discussion a été dans un grand esprit de conciliation.

Pour moi, cette lecture faite, je me reprocherais d’ajouter une parole, car, dans cette grande heure, solennelle et terrible, mon devoir est accompli.

Un mot seulement.

Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République française, le salut de la France une et indivisible à l’Alsace et à la Lorraine retrouvées, (Les députés se lèvent. – Applaudissements enthousiastes.)

Et puis honneur à nos grands morts qui nous ont fait cette victoire ! (Longs applaudissements unanimes)

Nous pouvons dire qu’avant tout armistice, la France a été libérée par la puissance de ses armes (applaudissements prolongés), et quand nos vivants, de retour sur nos boulevards, passeront devant nous, en marche vers l’Arc de Triomphe, nous les acclamerons.

Qu’ils soient salués d’avance pour la grande oeuvre de reconstruction sociale. (Vifs applaudissements)

Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité, sera toujours le soldat de l’idéal. »

Depuis ce jour, chaque année, le 11 novembre donne lieu à des cérémonies devant les monuments aux morts. Avec la disparition du dernier Poilu, Lazare Ponticelli, le 12 mars 2008, le sens de la commémoration tend à évoluer. Il ne s’agit pas de célébrer la victoire de 1918 mais plutôt la fin de la guerre et l’amorce du rapprochement européen. (https://www.vie-publique.fr/discours-dans-lactualite/270010-les-commemorations-du-11-novembre-1918)

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